Comme à son habitude, Kadaj rentrait à son appartment par l'allée des embrumes. Il preferait utiliser ces chemins sombres et mal famés plutot que de voir la foule perpetuelle du chemin de traverse. Arrivé devant une maison, extremement vieille, comme toute celle du quartier d'ailleurs, Kadaj s'arreta et jeta un coup d'oeil autour de lui. Cette maison était son 'repaire' comme il aimait à le dire. La ruelle était vide, il ne voulait pas que quelqu'un sache où il habite. Il n'avait pas que des amis dans cette ville
Il monta les 3 marches et traversa la porte. Il s'agissait en fait d'une illusion. Les voleurs utilisants "Alohomora" pour ouvrir les portes étaient répandus dans l'allée des embrumes. Bien entendu, ils n'osaient pas ou rarement venir dans cette partie de la ville, étant pleine de sorciers dont certains très puissants mais cette illusion pourrait faire croire à plus d'un que la porte serait protégée par un sort assez puissant pour contrer Alohomora car elle ne s'ouvrirait pas.
Une fois passé la fausse porte, il arriva dans une toute petite piece d'environ 1metre sur 2. Il tapa 3 fois sur le mur d'en face et celui ci s'ouvrit. Cela donnait sur un superbe salon aménagé. Kadaj avait recuperé tout les meubles de ses parents lorsqu'il avait revendu le manoir familiale qui n'avait plus aucune importance pour lui.
Bien que le salon soit aménagé, quelque chose semble étrange, il y a beaucoup de meuble mais il n'y a rien dessus et très peu de choses dedans. Kadaj n'aimait pas tout ce qui était décoratif. Il ne comprenait pas pourquoi les gens devait à tout prix mettre des statuettes, des tableaux, ... pour embellir la piece. La plupart disent que c'est pour se sentir mieux chez soit. Kadaj lui se sent mieux justement parce qu'il est chez soit. A eux seuls, les meubles suffisaient à lui redonner cette atmosphere qu'il ressentait avant que ses parents ne meurent. Il manquait peut etre quelque chose. A chaque fois qu'il entrait il avait cette impression qu'il manquait quelque chose mais il n'arrivait toujours pas à se souvenir de ce que ce pouvait etre!
Il s'affala sur son canapé, dont le cuir commençait à ressentir les effets du temps. C'était un des seuls endroits où il se sentait à l'aise. Bien sur, il trouvait beaucoup de sieges ou de fauteuils confortables mais dans ce canapé, il était bien dans tout les sens du terme. Il pouvait s'endormir sans penser à sa journée, ni au lendemain. Il n'avait d'ailleurs pas de lit. Le seul lit qu'il eu fut revendu dès le lendemain car il n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit. Rien ne valait son canapé.